Je suis un extra-terrestre, un mouton noir.
Dans ma famille je suis un extraterrestre.
Je suis celui qu’on regarde bizarrement (il est bizarre, lui, non ?).
Je suis le mouton noir dans mon travail. Personne ne me comprend (mais qu’est-ce qu’il a lui ?).
Pareil avec mes amis (Phil il est sympa, mais je comprends pas pourquoi il remet toujours tout en question).
Pour qui il se prends celui-la ?
Au bout d’un moment j’ai fini par me demander si c’est moi qui avait un problème ou bien…. Je me donnais tort.
Tout cela commence à m’inquiéter : partout autour de moi travail, famille, relations j’entends le même refrain.
C’est la crise. C’est dur. C’est pas facile.
Je ne vois que des visages tordus de grimaces.
Je ne vois que des personnes fatiguées, usées, désabusées.
Qui n’ont plus de rêves.
Comme si la joie de l’enfance les avait quittée. Comme si tout s’était figé : plus de rêve, plus d’espoir, de la résignation. La vie est dure ma p’tite dame.
Ou pour certains à force d’être malmenés (selon-eux) par la vie une explosion, une colère, un sursaut vient rythmer leur vie. Et puis tout retombe.
Cette atmosphère délétère m’empoisonne.
Ne voient-ils pas ce qu’ils sont en train de créer ?
Ne voient-ils pas la beauté de la vie ?
Pourquoi personne autour de moi s’émerveille ?
Saisir un sourire. S’animer à la vue d’une fleur, au chant d’un oiseau, au rire d’un enfant.
Toute cette grisaille mise bout à bout a fini par créer des quartiers gris, des villes grises Et presque un pays tout gris.
Je suis né dans ce pays. Mais je ne me sens pas à l’aise.
On me dit que ce pays est l’un des pays les plus riches de la planète.
Et pourquoi toutes ces grimaces sur ces visages gris et aigris ?
Ou est partie la joie ?
Quand est-ce la dernière fois que j’ai vu un homme politique rire ?
Pourquoi l’immense majorité d’entre nous est grise ?
On connaissait les jaunes, les noirs, les blancs. Et maintenant, on découvre les gris. Tous unis dans le gris ?
Pourtant moi je sais au fond de mon cœur qu’autre chose est possible.
Je sais que je peux me lever le matin pour rire, pour rayonner, pour resplendir, pour diffuser la joie.
Je sais que tout cela est mensonge. Mon cœur enfantin est toujours là.
Toujours prêt à éclater de rire. Toujours prêt à faire une grimace (mais de joie). Toujours prêt à faire un pied de nez à un contrevenant mal-embouché, un curé ou à un enfant de 5 ans.
C’est la vie qui me plaît. Me lever pour rire, pour vivre. Pour irradier mon message de joie.
Et c’est exactement la réflexion que je me faisais ce matin. En allant voir ma petite fille qui était encore dans son lit.
Je me suis introduit dans sa chambre à quatre pattes en faisant le chat. Un gros chat.
Non, mais tu as quel âge Philippe ? me suis-je dit.
Je me suis dit c’est marrant. J’aurais jamais vu mon père faire ça, à 48 ans rentrer en faisant le chat dans la chambre de sa fille. Et encore moins mon grand-père. Tous figés dans leur sérieux, leur componction.
Et si toi aussi tu t’autorisais à écouter ton cœur. Et si toi aussi tu te permettait de laisser vibrer ta joie.
Et si toi aussi, tu arrêter d’écouter les infos de ta télé, de ta radio.
Et si toi aussi tu exprimais la joie, le rire comment serait ce monde ?
Mon programme politique c’est d’écouter ton cœur.
La vie (poil au kiki) doit être sérieuse ?
Et si tu sais pas comment faire pour te reconnecter à ton cœur, retrouver la joie que tu as tout oublié je peux t’accompagner.
Je réserve chaque semaine dans mon agenda quelques créneau pour clarifier ta situation et voir si je peux t’accompagner.