C’était quand ta première fois ?
Est-ce que c’était il y a longtemps ?
Est-ce que tu t’en rappelles encore ?
Ça se trouve tu ne l’as peut-être encore jamais fait…
Ne sois pas timide,
Une fois j’ai rencontré une femme, qui ne l’avait jamais fait. Elle avait 35 ans. Alors je lui ai proposé de l’amener une soirée, pour l’initier.
Elle a d’abord été surprise, déboussolé, désarçonné. Comme si elle débarquait sur une nouvelle planète. Au plus profond d’elle-même.
Et mais depuis elle n’a jamais arrêté, elle trouve cela même naturel. Elle trouve cela agréable, elle trouve cela ressourçant.
Il y en a qui le font à 20 ans, comme moi. Moi ma première fois c’était à 20 ans. Pas très concluant, un peu maladroit. Mais il fallait bien commencer un moment.
Commencer ou pas d’ailleurs, il y a même des gens qui de toute leur vie ne le font jamais.
D’autres encore commence seulement à 40 ou 50 ans. En fait je crois qu’il n’y a pas d’âge. Et on peut même le faire à plusieurs.
D’ailleurs si tu as envie on va pouvoir le faire ensemble, là maintenant.
Toi et moi. Ne t’inquiète pas. Je serai être délicat, je sais que la première fois ce n’est jamais très agréable, cela a d’ailleurs un aspect un peu intrusif. Mais une fois qu’on a commencé, je crois que l’on ne s’arrête plus jamais.
Évidemment chacun son style, on est pas tous pareil, chacun sa manière de faire. C’est cela d’ailleurs qui est beau.
C’est une expérience à vivre, ce n’est pas quelque chose qu’il faut analyser, ou comprendre. Cela relève du domaine de l’expérience. C’est un peu comme si je te parlais de l’eau et que tu n’en avais jamais vu, jamais touché, jamais bu. Je pourrais bien t’expliquer pendant des heures, tu ne serais toujours pas exactement ce que c’est.
Alors je te propose que l’on commence maintenant. J’ai le sentiment que tu t’agaces, peut-être même que tu commences à te lasser. Tu te demandes où je veux en venir.
D’ailleurs c’est un peu un avantage, d’être agacé pour commencer. Comme cela on a de la matière, on a de quoi observer.
Alors par contre pour le faire avec moi, il vaudrait mieux que tu sois dans un coin tranquille. En général on a besoin d’un peu d’intimité, surtout les premières fois.
Trouve toi un endroit ou tu es sûr de ne pas être dérangé. On va bientôt commencer. Tu peux être assis ou allongé. Mais l’idéal c’est quand même d’être assis. Installe-toi confortablement. Desserre un peu tes vêtements, mais toi à l’aise. Pour le faire c’est vrai que c’est mieux d’être à l’aise. De se sentir confortable.
Voilà c’était ta première fois.
La première fois que tu tournes ton regard vers l’intérieur. La première fois que tu te rends compte qu’il existe autre chose que le pilote automatique.
La première fois que tu observe à l’intérieur de toi. La première fois que tu expérimente cette qualité de relation avec toi.
Est-ce que c’était une méditation ? Un recueillement ? Une prière silencieuse ? Peu importe finalement le nom que tu lui donneras.
Là aujourd’hui on la fait ensemble, et comme cela se passait par Internet, et que c’était la première fois j’ai parlé pour te guider.
Mais quand tu vas recommencer, tu pourras le faire chez toi tranquillement. Pas besoin d’Internet. Simplement assieds toi ferme les yeux observe ta respiration, observe les pensées.
Observe l’espace entre les pensées. Au début tu peux le faire deux minutes trois minutes. Et puis si tu continues à en faire l’expérience, peut-être que tu auras envie de passer à cinq minutes à 10 minutes, à 20 minutes.
Il n’y a pas vraiment de règles. C’est un moment que tu passes entre toi et toi. C’est le début de la connaissance de toi. L’observation de dimension qui ne t’étais pas encore familière.
Chaque fois que tu seras troublé, ennuyé, fatigué, essoré, dérangé, peiné, vidé
Rappelle-toi que tu as le pouvoir de tourner les yeux vers l’intérieur,
Rappelle-toi qu’il y a encore tant à explorer à l’intérieur de toi
Rappelle-toi que la clé cachée est à l’intérieur de toi
La clé de ta tranquillité, de ta paisibilité
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