Changer sa vie, vers la lumière. Livre auto-édité
Je suis dans la dernière ligne droite de l’écriture de mon premier roman. Il s’agit d’un roman autobiographique. Un parcours romancé. Je souhaite vous embarquer dans l’aventure, j’ai envie d’avoir vos retours, vos commentaires. L’idée est de produire un livre qui vous plaise le plus possible. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Laissez vos commentaires, vos suggestions en bas de page.
Merci de jouer le jeu !
Voilà, c’est le grand jour. Je cherchais du travail en province depuis six mois. Je viens de signer mon contrat de travail. Manager dans une société de service en informatique, cela me semble prometteur. Mon passage par Paris aura eu un impact intéressant sur mon salaire !
Direction Nantes, j’ai trouvé une petite maison de ville dans un quartier tranquille, mais proche des commerces. Un jardinet apporte un peu de verdure et est idéal pour les barbecues ! Marrant la ville à l’air toute petite, on dirait que Nantes n’est qu’un quartier de Paris ! Diantre, je raisonne comme un Parisien maintenant ! Je pourrais même me rendre au travail en tramway, c’est plutôt agréable. Cora me rejoindra un peu plus tard, dès que ma période d’essai sera passée et qu’elle aura, elle aussi trouvé un travail. Inutile de prendre des risques.
Que de changements !
C’est perturbant de partager mon quotidien avec. Bah non avec personne en fait ! J’ai presque l’impression de redevenir célibataire. Bon heureusement, la vie moderne nous réserve quelques facilités pour communiquer à distance. Finalement, on ne coupe jamais le cordon, entre les mails, les SMS, les chats, et les vidéos. Ah les vidéos « spéciales » de Cora, je ne m’en lasse jamais. Et puis, je retrouve tout mon « bestiaire » numérique ; toujours ce fameux jeu en ligne. Mes soirées sont bien occupées, je trucide tous ces avatars numériques. J’ai l’impression d’exister. Une nouvelle extension est sortie, alors je re-signe ! Au moins je peux finir de jouer à l’heure qui me plaît.
Le nouveau travail est intéressant. Je dois épauler le directeur local pour créer une plateforme de développement de logiciels. C’est très prenant, je rencontre beaucoup de personnes. Je découvre progressivement mes nouveaux collègues. J’essaie de nouer des contacts, car lorsque l’on débarque dans une ville inconnue on se sent un peu seul ; et je crois que la solitude j’ai eu ma dose.
Parmi mes collègues les plus proches il y a les programmeurs. Mais comme ce sont eux dont je suis le nouveau responsable, nos rapports restent un peu superficiels. Et sans vouloir faire de généralités, les développeurs ont souvent un côté introverti qui ne facilite pas les échanges… Par contre il y a les filles du recrutement qui sont plutôt sympathiques. On se retrouve à la pause café et au déjeuner. Quand il n’y a pas de rapport hiérarchique, ça simplifie les choses ; et puis je suis toujours plus à l’aise avec les femmes.
J’ai trouvé un club d’Aïkido. Cela commence à faire un bout de temps que je pratique des arts martiaux. Toujours un peu en ayant à l’esprit que si un jour j’ai un souci je saurais me défendre. Comme disait le prof de ju-jitsu à Paris, « si un jour tu te fais agresser dans la rue, cours le plus vite possible et si tu te fais rattraper, tant pis pour eux ! » Je ne sais pas si cela se passerait réellement ainsi, mais cette version me va bien. Tout est dans la finesse dans l’aïkido, l’idée étant de retourner l’énergie du partenaire contre lui, prendre son centre. C’est riche et varié aussi, car il y a plusieurs armes : le couteau, le sabre et le bâton. Il faut apprendre à utiliser chaque arme correctement, avec ses propres gestes. Cela me fait du bien après des journées enfermées derrière un écran ! Et je découvre de nouvelles personnes de tous ages. J’ai adopté la devis du professeur : « Jusqu’à ton dernier souffle, à chaque fois que tu tomberas, tu te relèveras ». Je crois que j’aime bien les maximes. Je suis un type à maximes. Chacun son guide.
Il y a aussi une école de piano à proximité. Je suis allé voir, car cela fait une éternité que je suis attiré par le piano. J’avais appris le solfège étant enfant, et je jouais de la batterie. J’ai pas vraiment accroché à la batterie, sans doutes le fait de ne pas avoir de vrai instrument : pas très motivant de taper sur une peau en caoutchouc. Et puis le solfège avec une batterie… Plus tard, vers l’âge de vingt ans, alors que je travaillais en Afrique, j’avais trouvé un professeur qui m’a donné des cours pendant quelques mois. J’avais adoré ce premier contact avec un piano. Un clavier de plus dans ma vie ! La, je perçois une vraie opportunité de me remettre au piano. Je suis inscrit sur liste d’attente, je croise les doigts.
Le morceau idéal pour lire ce chapitre 🙂
Références
What the blepp do we know, dans le terrier du lapin